L’Egypte et les Emirats Arabes Unis (EAU) se sont dits disposés à prendre part à une force de sécurité d’après-guerre dans la bande de Gaza, a confié le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, à ses homologues lors de sa dernière visite dans la région.
Washington cherche des alliés arabes pour cette initiative, alors qu’il se prépare à présenter sa vision de la gestion de la bande de Gaza après le conflit armé, nonobstant les difficultés rencontrées pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Lors de sa tournée au Qatar, en Egypte, en Israël et en Jordanie, il y a environ deux semaines, le secrétaire d’Etat américain a dit à ses interlocuteurs que l’administration américaine avait progressé sur le sujet, en recevant l’appui des gouvernements égyptien et émirati pour la création d’une force qui travaillerait aux côtés d’officiers palestiniens locaux, d’après une autorité arabe, une autorité américaine et une troisième source proche du dossier.
Ces responsables ont assuré que Le Caire et Abou Dhabi avaient toutefois posé des conditions à leur implication, demandant entre autres que l’initiative soit liée à un processus ayant pour objectif d’établir un futur Etat palestinien.
La troisième source proche du dossier a ajouté que les autorités égyptiennes exigeaient aussi le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
Quant aux Emirats Arabes Unis, ils ont exigé une participation américaine à la force de sécurité de la bande de Gaza après la guerre, selon un responsable arabe.