Le gouvernement irakien a conclu jeudi un accord avec la major britannique BP afin de développer quatre champs pétroliers et gaziers dans la province de Kirkouk.
Le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani et le PDG de BP, Murray Auchincloss ont paraphé un protocole d’accord, a rapporté le service de communication au cabinet du chef du gouvernement irakien, Mohamed Chia al-Soudani.
«Le protocole porte sur la réhabilitation et le développement des quatre champs pétroliers de la North Oil Company à Kirkouk : le champ pétrolier de Kirkouk et les gisements de Bai Hassan, Jambur et Khabbaz », a indiqué la même source dans un communiqué.
« Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement (irakien) pour investir de manière optimale dans les opportunités énergétiques prometteuses, en vue d’accroître et améliorer la production de pétrole ainsi que les investissements dans le gaz et l’énergie solaire » en Irak, ajoute le service communication du chef de l’exécutif irakien.
BP figure parmi les principaux acteurs étrangers opérant dans le secteur irakien des hydrocarbures, avec une histoire débutant dès les années 1920, lorsque l’Irak constituait une colonie britannique.
A l’heure actuelle, l’Irak est le deuxième pays exportateur d’or noir de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), fort d’une production moyenne de quatre millions de barils de brut par jour. En outre, ce pays dispose de 145 milliards de barils de réserve prouvées de pétrole.