Au moins 21 détenus en Irak ont été pendus, majoritairement pour terrorisme

Au minimum 21 individus, dont une femme, ont été exécutées par pendaison dans un centre pénitentiaire du sud de l’Irak, après leur condamnation majoritairement pour des actes de «terrorisme», ont confié à la presse mercredi, diverses sources sécuritaires et une source médicale irakiennes. Il s’agit du nombre de mises à mort le plus important depuis des mois dans ce pays.

«Il y a 21 personnes qui ont été exécutées dans des affaires de terrorisme», a révélé hier mercredi, un responsable de la sécurité à Bagdad.

Par ailleurs, dans le Sud du territoire irakien, une source carcérale a confirmé de manière anonyme, ces mises à mort dans la prison de Nassiriya, mentionnant qu’une femme était parmi les personnes qui ont été mises à mort après avoir été condamnées sur la base de «l’article 4 de la loi antiterroriste».

Suivant la législation irakienne, les faits de « terrorisme », homicides volontaires et narcotrafic peuvent valoir à leurs auteurs la peine capitale par pendaison. Les décrets permettant ces mises à mort doivent être paraphés par le chef d’Etat irakien.

Depuis début 2024, les autorités carcérales ont procédé à plusieurs pendaisons, concernant à chaque fois, un groupuscule d’une dizaine de condamnés mis à mort très discrètement et sans le moindre communiqué officiel à ce sujet, nonobstant l’indignation des ONG internationales.

Certains des 21 condamnés mis à mort, étaient affiliés à l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), ajoutent les mêmes sources.