Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a été la cible d’une attaque massive de drones ukrainiens, la plus importante depuis le début du conflit, visant principalement la région de Moscou.
Ce raid a fait au moins deux morts et plusieurs blessés, dont un enfant, alors que des discussions diplomatiques sur une éventuelle trêve sont en cours.
Le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, a confirmé que les localités de Vidnoïe, Domodedovo, Ramenskoïe et le village de Sapronovo, situés au sud de la capitale, ont été touchés.
Selon le ministère russe de la Défense, l’attaque aurait impliqué au moins 337 drones. Elle intervient quelques heures avant des pourparlers en Arabie Saoudite entre représentants ukrainiens et américains, où Kiev devrait soumettre une proposition de « trêve aérienne et maritime » sous l’impulsion des États-Unis.
Les autorités russes affirment avoir intercepté l’ensemble des appareils, dont 91 au-dessus de la région de Moscou et 126 au-dessus de la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine. « La plus grande attaque de drones contre Moscou a été repoussée », a déclaré le maire de la capitale russe, Sergueï Sobianine, sur Telegram.
L’Ukraine mène régulièrement des attaques aux drones contre la Russie, en réponse aux frappes aériennes quotidiennes de Moscou contre son territoire depuis le début du conflit.
Un responsable ukrainien a indiqué que cette opération devait inciter la Russie à envisager une trêve. «C’est un signal supplémentaire adressé à Vladimir Poutine pour l’encourager à considérer une trêve aérienne», a déclaré Andriï Kovalenko, porte-parole du Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation.