Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été confirmé jeudi dans un élevage de poulets de chair situé dans le département de la Loire, a annoncé la préfecture. La détection de ce nouveau cas s’est immédiatement traduite par la mise en œuvre des protocoles d’urgence visant à limiter la propagation du virus au sein de la filière avicole française.
Dans un communiqué publié dans la journée, la préfecture précise qu’une opération de dépeuplement a été menée sur l’exploitation, entraînant l’abattage de l’ensemble des 13 200 volailles présentes. Les autorités locales assurent que « les services de l’État sont mobilisés aux côtés de l’éleveur » pour accompagner la gestion de cet épisode sanitaire, qui s’inscrit dans un contexte national déjà marqué par un niveau de vigilance renforcée.
Depuis le 22 octobre, la France est en effet placée en situation de risque élevé face à la grippe aviaire. Ce statut implique l’application de mesures strictes destinées à freiner la diffusion du virus : restrictions de mouvements de volailles, contrôles renforcés dans les exploitations, campagnes de vaccination et suivi post-vaccination des élevages. Les autorités rappellent également aux professionnels l’importance de respecter scrupuleusement les mesures de biosécurité, jugées essentielles pour empêcher l’introduction du virus via la faune sauvage ou les activités humaines.
Dans ce contexte sanitaire tendu, le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Souveraineté alimentaire a annoncé lundi la mise en place d’un dispositif d’indemnisation visant les éleveurs touchés par la grippe aviaire pour la période 2024-2025. Ce mécanisme prévoit une aide financière pouvant atteindre un budget maximal de 4 millions d’euros, destinée à compenser les pertes liées aux abattages préventifs et aux mesures de protection imposées aux exploitations.
Ce nouvel épisode dans la Loire illustre la persistance du risque sur le territoire français, malgré les efforts engagés pour renforcer la prévention et protéger une filière avicole régulièrement fragilisée par les vagues successives de contamination.
Cette nouvelle détection rappelle la fragilité persistante de la filière avicole face aux vagues successives d’influenza aviaire, malgré les efforts conjoints de prévention et de vaccination entrepris sur l’ensemble du territoire.

