L’alerte lancée par la FAO sur une menace potentielle d’invasion du criquet pèlerin à partir du Yémen, relance les craintes d’infestations dévastatrices, alors que les services marocains compétents continuent de traiter des milliers d’hectares dans les zones sud.
La FAO recommande une « vigilance particulière » au Maroc et en Algérie, particulièrement dans les zones au sud de l’Atlas. Ces régions « pourraient devenir de possibles lieux de reproduction pour le criquet pèlerin, qui s’est déjà regroupé dans certaines parties du Sahara au Maroc et en Mauritanie », selon l’Organisation mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation.
De son côté, le Bulletin mensuel sur la situation acridienne au Maroc avait indiqué que les conditions écologiques demeuraient « généralement favorables à la survie et à la reproduction du Criquet pèlerin au sud, dans la zone d’Adrar Settouf ».
Rien qu’au cours du mois de mars, les équipes dédiées à la lutte anti-acridienne ont traité une superficie de près de 5100 hectares. Il s’agit de « traitements terrestres, effectués contre des ailés, des groupes et bandes larvaires du criquet pèlerin dans les environs d’Aousserd et de Tichla », précise le site officiel de la lutte anti-acridienne au Maroc.