Pas de place au laxisme quand il s’agit de terrorisme ne serait-ce qu’en paroles. C’est ce que fait le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) qui a auditionné, mardi, un militant du PJD pour avoir posté des propos appelant à l’assassinat et à la décapitation de tous les opposants à son parti.
Dans un message posté sur son compte Facebook en juillet, Omar Senhaji, membre de la jeunesse du Parti Justice et Développement, avait appelé au meurtre et à la décapitation des opposants au parti de la Lampe.
«Ceux qui écrivent des futilités et croient, ce faisant, que cela les distinguera au sein de la société et leur procurera de l’estime, méritent d’être tués sans pitié. Leurs têtes doivent être séparées de leurs corps et exhibées sur la place publique pour que cela serve de leçon et terrorise tous ceux qui penseront à faire de même», avait-il posté sur son mur Facebook avant de supprimer le message.
Une plainte a été déposée par une ONG de Tétouan dénonçant une apologie du terrorisme.