PPS : le Bureau politique tente de calmer le jeu

nabilRéuni mercredi soir sur fond de colère du Cabinet royal contre le ministre PPS Nabil Benabdellah, le bureau politique du parti n’a pas retiré sa confiance à son secrétaire général, tout en réaffirmant l’attachement du PPS aux institutions du Royaume.

Les conséquences du débat politique et de la compétition partisane sont « normales » dans les sociétés démocratiques, explique le communiqué du bureau politique pris à l’unanimité de ses membres.

Pour l’instance exécutive du parti, les positions exprimées ne sont pas nouvelles, elles s’inscrivent uniquement dans la compétition partisane et il n’est « aucunement dans l’intention du Parti du progrès et du socialisme et de son secrétaire général d’impliquer l’institution monarchique » dans les querelles partisanes.

Le communiqué réaffirme également l’attachement du parti aux constantes de la Nation, son unité territoriale, sa stabilité, ainsi que son respect total des institutions et de la Constitution.

« En tête de ces institutions, l’institution monarchique à laquelle nous vouons la plus grande considération, un total  dévouement, car elle est le symbole de l’unité de la nation, garante de la permanence et de la continuité de l’Etat », insiste le communiqué.

Le Bureau politique du PPS réaffirme enfin la nécessité de « poursuivre les réformes, de renforcer la portée moderniste de l’expérience démocratique marocaine, sous l’égide de l’institution monarchique qui veille au respect de la Constitution, au fonctionnement des institutions constitutionnelles et à la protection du choix démocratique et que nous considérons comme un arbitre placé au dessus de toutes autres considérations ».

La réaction du PPS fait suite au communiqué du Cabinet royal, publié mardi soir, et dans lequel il avait fermement recadré Nabil Benabdellah à qui il a reproché ses déclarations « irresponsables » mettant en cause l’ingérence du Conseiller royal Fouad Ali Himma dans la compétition partisane.