Pour les Nations unies, l’accord politique inter-libyen, signé en décembre 2015 à Skhirat, demeure la seule référence pour stabiliser la Libye, a souligné, mardi à New York, le Représentant spécial de l’Onu en Libye, Ghassan Salamé.
“Le Maroc a contribué très positivement à la conclusion de l’accord de Skhirat qui, pour nous, reste la référence incontournable pour avancer”, a déclaré à la presse Ghassan Salamé, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita en marge de la 72è Assemblée générale de l’Onu.
Le responsable onusien a dit avoir remercié M. Bourita “pour la contribution marocaine” à l’accord politique libyen, se disant reconnaissant d’avance au Royaume “pour tous le soutien qu’il offrira à une médiation qui sera conduite par les Nations Unies avec le soutien de tous les pays qui veulent du bien pour la Libye”.
“Et je suis persuadé que le Maroc est en tête de ces pays”, a souligné M. Salamé. Le Représentant spécial de l’Onu a fait savoir qu’il a convenu “avec nos amis marocains que cet accord de 2015 avait besoin de quelques petits ajustements, mais certainement pas d’un remplacement”.
Il s’agit de mettre à jour cet texte “en fonction et en application littérale des systèmes d’amendement” déjà inclus dans cet accord, a précisé le responsable onusien. Des réunions techniques auront lieu dès le 26 septembre courant entre les experts des deux assemblées libyennes pour “rédiger ensemble (…) quelques amendements”, a annoncé le représentant onusien.
M. Salamé a exprimé le souhait qu’une fois ces amendements faits, il y aura une “plus large adhésion parmi les Libyens à l’accord politique de 2015”.
Plus tôt dans la journée, M. Bourita s’était entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de Libye, Mohamed Taha Siala, qui a exprimé la reconnaissance de son pays aux efforts de soutien que le Maroc apporte pour l’amélioration de la situation en Libye.