Maroc: Un plan national de l’eau sur 30 ans

Le gouvernement se penche sur la mise en place d’un plan national de l’eau devant être prolongé jusqu’en 2050, en vue d’éviter au Maroc les problèmes de pénurie d’eau potable et d’irrigation, a affirmé jeudi le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani qui conduira, par ailleurs, une délégation officielle aux travaux du 8ème Forum mondial de l’Eau, prévu du 19 au 23 mars à Brasilia.

Afin de disposer d’un plan national de l’eau, le gouvernement « prendra en considération les dispositions de la loi sur l’eau à travers la prolongation du plan à 30 autres années », a précisé El Othmani lors du Conseil de gouvernement. Le ministère et le Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau se penchent sur l’élaboration d’une loi qui prendra en compte la durabilité en vue de préserver, bien gérer et exploiter l’eau de façon optimale.

Par ailleurs, le Maroc participera activement aux travaux du Forum mondial  de Brasilia, dont la cérémonie d’ouverture sera marquée, comme à l’accoutumée, par la remise de la sixième édition du Grand Prix Mondial Hassan II pour l’Eau le 19 mars.

Ce prix avait été créé à l’initiative commune du Conseil Mondial de l’Eau et du Maroc en 2000, en mémoire à Feu le Roi Hassan II pour sa politique clairvoyante en matière de coopération et de solidarité en faveur de la préservation et de la gestion durable des ressources en eau, rappelle le Secrétariat d’État Chargé de l’Eau dans un communiqué.

Ce rendez-vous planétaire, organisé tous les trois ans par le Conseil Mondial de l’Eau et le pays hôte, accueillera cette année plus de 35000 participants représentant 170 pays, avec 140 délégations ministérielles, autour du thème « partager l’eau » pour relever les défis environnementaux auxquels le monde est confronté.

Depuis l’édition de Marrakech en 1997, en passant par La Haye 2000, Kyoto 2003, Mexico 2006, Istanbul 2009, puis Marseille 2012 et Daegu-Gyeongbuk 2015, le Forum Mondial de l’eau est consacré comme une plateforme particulière dédiée à l’échange d’expériences et de connaissances et à la mobilisation des capacités de l’innovation et de la créativité sur les questions liées à la sécurité hydrique dans le monde.