Maroc : Le Roi nomme un nouveau président de l’instance de lutte contre la corruption

Au Maroc, la lutte contre la corruption est plus que jamais, à l’ordre du jour, avec la nomination ce jeudi par le Roi Mohammed VI, du président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, dans le but de prévenir et de lutter contre ce fléau, et d’applique les procédures légales et judiciaires à l’encontre des contrevenants.

 

En nommant Mohamed Bachir Rachdi à la tête de cette instance constitutionnelle, le Souverain marocain a insisté sur l’importance de la lutte contre la corruption sous toutes ses formes au niveau du fonctionnement des administrations et établissements publics et son impact sur les services rendus aux citoyens, ainsi que pour ses répercussions négatives sur les différents secteurs de l’économie et le développement durable et équilibré.

 

Outre la prise d’initiative, la coordination, la supervision de l’exécution et le suivi des politiques de lutte contre la corruption, l’Instance est appelée à apporter sa contribution à la moralisation de la vie publique, la consécration des principes de bonne gouvernance, de la culture du service public et de l’intérêt général, ainsi que des valeurs de la citoyenneté responsable.

 

Le Roi Mohammed VI a aussi souligné la nécessité d’une mobilisation collective, l’utilisation de tous les mécanismes de sensibilisation et des moyens juridiques dans le but de prévenir et de lutter contre ce fléau, et l’application des procédures légales et judiciaires à l’encontre des contrevenants.

 

Il s’agit d’une “une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption, une ère de changements réels et irréversibles à travers des stratégies effectives et applicables où l’Instance jouera un rôle d’impulsion, de suivi, et d’évaluation des politiques publiques en la matière”, a souligné, pour sa part Mohamed Bachir Rachdi, dans une déclaration à la presse.

Cette instance devrait “mener des investigations et traiter les dossiers en pré-judiciaires, avant leur soumission à la justice qui doit jouer son rôle plein et indépendant”, a-t-il précisé.