L’Union pour la Méditerranée (UpM) se cherche un nouveau secrétaire général après le départ de Youssef Amrani, nommé début janvier, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération. C’est un autre marocain qui est fortement pressenti pour occuper ce poste. Il s’agit de l’actuel directeur de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Fathallah Sijilmassi. Après un long parcours diplomatique, ce dernier a été nommé en juillet 2009, à la tête de la direction de l’AMDI, un organisme dont la principale mission est le démarchage des investisseurs. Comme pour le cas du secrétaire général démissionnaire de l’UPM, la candidature de Sijilmassi, selon certaines indiscrétions à Paris et à Madrid, a déjà le soutien de la France, de l’Espagne et de la Tunisie. Grâce à son profil et à son long parcours diplomatique, Sijilmassi réunit toutes les conditions pour postuler à un tel poste. Docteur en économie et lauréat de l’Institut d’études politiques de Grenoble, Sijilmassi a occupé d’importants postes dans les circuits de la chancellerie marocaine, dont le dernier en date était celui d’ambassadeur du Maroc à Paris (2004-2008). Il a été aussi ambassadeur du Maroc chargé du Processus de Barcelone ainsi que du dialogue Méditerranéen de l’OTAN et chef de mission auprès des Communautés européennes. De 1994 à 1999, alors qu’il était directeur des relations commerciales internationales au ministère du Commerce extérieur, C’est le même Sijilmassi qui a été chargé de mener les négociations de l’accord d’association avec l’Union européenne et avec les États-Unis, ainsi que des négociations commerciales bilatérales.
La question du choix du futur remplaçant de Youssef Amrani, sera tranchée dans les tous prochains jours à venir, probablement le 10 février, lors d’une réunion à Bruxelles, de l’instance des hauts fonctionnaires de l’UpM.
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