Ex-contractuels: L’Intérieur s’explique sur la dispersion du sit-in

L’intervention des forces publiques pour disperser le sit-in des cadres enseignants des académies, samedi soir, « respectait toutes les dispositions juridiques loin des images fabriquées véhiculées sur les réseaux sociaux », a affirmé mardi le ministère de l’Intérieur, assurant qu’il fera face « avec fermeté » à toutes les pratiques qui violent la loi et menacent la sécurité et l’ordre publics.

Dans un communiqué, le ministère indique que face à la logique de rejet adoptée par la Coordination des enseignants ex-contractuels en augmentant le rythme des protestations en dépit de la réaction « positive » du gouvernement à leurs revendications, l’Exécutif a été contraint d’interdire la tenue du sit-in nocturne qui s’est poursuivi jusqu’à 02h30 sur la voie publique.

L’autorité locale et les forces de sécurité ont mené un dialogue direct avec eux, proposant que la wilaya de la Région mette à leur disposition 50 autocars pour assurer leur transport jusqu’à leurs villes respectives, avec possibilité d’aménager un espace d’hébergement, mais ces offres ont été rejetées par les manifestants qui étaient déterminés à passer la nuit sur la voie publique.

Finalement, les forces publiques ont décidé de mettre fin au sit-in par l’utilisation des canons à eau et la dispersion des manifestants, dont certains se sont entêtés dans leurs pratiques d’incitation et de provocation des forces publiques, à travers des jets de pierres et de bouteilles, blessant 21 policiers et 5 éléments des Forces auxiliaires, conclut le communiqué.