Quelque 30.000 exploitations agricoles au Maroc sont équipées en panneaux photovoltaïques (PPV), soit 8,8% des exploitations irriguées, selon les données de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE).
Les grandes et moyennes exploitations ont adopté la technologie PPV, dont 76% des installations ont été financées par fonds propres, et seules 4% ont été financées par crédit bancaire.
L’énergie solaire photovoltaïque offre une alternative avantageuse et compétitive par rapport aux autres sources traditionnelles tant pour les agriculteurs que pour l’État, relève l’étude, présentée mardi par l’AMEE lors de la première réunion de la commission technique nationale d’efficacité énergétique dans le domaine de l’agriculture.
Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, a expliqué à cette occasion qu’au Maroc, le secteur agricole représente environ 7 % de la consommation énergétique nationale, concentrée principalement aux niveaux des équipements d’irrigation, des tracteurs et moteurs et des bâtiments d’élevage.
Cette étude de l’AMEE explique que les PPV demeurent la source d’énergie la moins chère avec 0,44 DH/m3. Le système de pompage solaire est le plus compétitif par rapport autres systèmes conventionnels (gas-oil et butane).
Ainsi, le résultat des prix du mètre-cube moyen montre que le gasoil est la source d’énergie la plus chère avec 1,67DH/m³, suivi de l’électricité en basse tension (0,98DH/m³), puis du butane (0,76DH/m3) et l’électricité en moyenne tension (0,78DH/m3).