Genève: Un groupe de 23 États soutient le plan d’autonomie au Sahara marocain

Un groupe de 23 États soutenant l’intégrité territoriale du Maroc a mis en avant, mardi au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, la pertinence de l’initiative d’autonomie proposée par le Royaume pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Outre le Maroc, la Déclaration de soutien est signée par les pays suivants: Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Koweït, Sultanat d’Oman, Jordanie, Comores, République démocratique du Congo, Gabon, Burkina Faso, Burundi, Djibouti, Sénégal, République centrafricaine, Guinée, Côte d’Ivoire, Sao Tomé-et-Principe, Paraguay, Guatemala, Sainte-Lucie, et Salvador.

Dans la Déclaration prononcée par l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, lors de la 42ème session du CDH, le groupe souligne que l’initiative d’autonomie pour le Sahara marocain a été reconnue par le Conseil de Sécurité comme base sérieuse et crédible pour résoudre de manière définitive ce différend régional.

« Le Conseil de sécurité s’est également félicité, rappelle le Groupe, des initiatives prises par le Maroc pour la promotion des droits de l’homme au Sahara, tout en réitérant sa demande d’enregistrement des populations dans les camps de Tindouf ».

Les pays signataires de cette Déclaration font remarquer, en outre, que le Maroc s’est engagé dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations Unies, en particulier le bureau de la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH) et les procédures spéciales.

La question du Sahara, poursuit la Déclaration, est un différend politique traité à New York où le Conseil de sécurité déploie des efforts en vue d’une solution politique négociée qui soit mutuellement acceptable.

Les Etats membres du groupe appuyant l’intégrité territoriale du Royaume font observer, par ailleurs, que « l’interaction des États membres avec le Conseil et la Haute Commissaire doit conserver son caractère bilatéral et être préservée de toute instrumentalisation, car elle engendrerait des débats politiques contre-productifs au sein du Conseil des droits de l’Homme ».