Les membres des deux cellules extrémistes récemment démantelées dans le nord du Maroc voulaient « mener des attaques jihadistes » au Maroc, selon les informations officielles, annoncées ce jeudi par le ministre marocain de l’intérieur. Les affiliés à ces réseaux avaient noué des contacts avec d’autres groupements terroristes étrangers.
Une chose semble être vraisemblable : les réseaux démantelés près de Nador voulaient mener des attaques dans le royaume. Car Selon le ministre, le but de ces personnes était « de renforcer leurs rangs en enrôlant un plus grand nombre d’adeptes, dans le perspective de proclamer le jihad à l’intérieur du Maroc ». Les responsables des deux réseaux avaient par ailleurs « entrepris de créer une école privée en terres marocaines, en vue d’inculquer à leurs enfants les idées takfiristes ».
Le démantèlement de cellules terroristes, annoncés dimanche dernier a été poursuivi par l’interpellation de huit personnes, selon une source de sécurité. Selon les autorités, ces présumés terroristes sont tous des marocains et avaient notamment procédé à une série de vols au nom du jihad. Ils étaient en contact avec des connexions étrangères et surtout des radicaux opérant dans le nord du Mali. En janvier, les autorités ont annoncé qu’elles avaient procédé au démantèlement d’une cellule dont le travail consistait à enrôler de jeunes Marocains. Ces jeunes étaient destinés à partir accomplir le jihad au sein des organisations terroristes en relation avec Al-Qaïda.
Les forces de sécurités marocaines avaient démantelé plusieurs cellules de recrutement pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans le Rif (nord) ou encore la région de Fès (centre) au début de cette année. Le pire a été évité mais le Royaume se trouve dans une zone à haute activité terroriste. En effet, le Maroc reste bouleversé et marqué par la série d’attentats à Casablanca en 2003 et 2007 et Marrakech en 2011. Les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, avaient fait 45 morts dont les 12 kamikazes.