Les Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement qui se tiennent actuellement à Marrakech, foisonnent de nouvelles stimulantes qui confirment l’enracinement africain du Maroc bien que le royaume se soit retiré de l’organisation panafricaine depuis trois décennies.
Ainsi, la bonne appréciation est venue de l’« African Banker Awards », qui a attribué au Groupe Attijariwafa bank le trophée de la « meilleure Banque en Afrique du Nord ». Un titre récompensant les établissements bancaires qui contribuent le mieux à la modernisation du système bancaire et financiers en Afrique. L’autre bon point est représenté par un rapport de la BAD qui place le Maroc dans le top 5 des destinations africaines les plus appréciées par les investisseurs internationaux. Les 5 pays totalisent à eux seuls presque 50% des flux des Investissements Directs Etrangers vers l’Afrique. Ce classement ne surprend pas au vu des derniers chiffres officiels qui confirment la bonne tenue des IDE au cours des derniers mois. Les investissements directs étrangers ont en effet enregistré une croissance de 40% durant le premier semestre 2013 par rapport à la même période de 2012.
Ce raffermissement qui intervient en dépit de la morosité économique globale, s’explique par la confiance des investisseurs dans l’économie marocaine. Une précieuse confiance qui n’a pas été démentie par les bailleurs de fonds, à chaque fois que le Maroc sort à l’international. Surtout que les levées de fonds s’effectuent dans de bonnes conditions de rémunération. Au niveau africain, cet exemple est illustré par les relations très fluides existant entre la BAD et le Maroc, qui est en tête des bénéficiaires des prêts de la première institution bancaire du Continent. En l’espace de 40 ans, le Maroc a ainsi bénéficié d’environ 10 milliards de dollars d’apports de la BAD, qui sont allés majoritairement aux grands projets d’infrastructures.