El Ouafa nargue l’Istiqlal

benkirane-elouafaEl Ouafa bientôt hors du parti de l’Istiqlal ? L’extravagant ministre de l’Education nationale n’en a cure. Selon des sources au sein du parti nationaliste, c’est avec la plus grande indifférence que le ministre a accueilli la décision du secrétariat général de le suspendre de ses responsabilités au sein de la formation de son propre beau-père Allal El Fassi.
Si cinq ministres istiqlaliens se sont conformés à la décision du parti de la balance de quitter le gouvernement Benkirane, Mohamed El Ouafa, par contre, ne se sent pas concerné par cette escalade. Non plus par la décision de le suspendre, probablement avant de l’exclure définitivement pour indiscipline, voire pour trahison des principes du vieux parti de l’Istiqlal.
L’attitude singulière adoptée par El Ouafa dans la foulée de la démission de ses collègues istiqlaliens du gouvernement, renvoie à la posture non moins incommode de Karim Ghellab. Le président istiqlalien de la Chambre des représentants a, lui aussi, choisi de se cramponner au perchoir au moment où son propre parti est passé à l’opposition. Ce qui n’a pas manqué de soulever un tollé des islamistes du PJD.
D’un point de vue constitutionnel, rien n’oblige Karim Ghellab à quitter la présidence de la première Chambre du Parlement. Mais nombreux de ses pairs avancent des considérations d’ordre éthique et de cohérence politique.