Les participants au dialogue inter-libyen qui a lieu en Tunisie ne sont pas parvenus dimanche à s’accorder sur les noms des dirigeants d’un futur exécutif unifié afin de sortir le pays du chaos dans lequel il sombre depuis 2011, selon l’ONU.
« Nous avons convenu de nous retrouver dans une semaine pour une rencontre virtuelle afin de se mettre d’accord » sur les noms de la future autorité, a déclaré à la presse la cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Stephanie Williams.
Vendredi, la Manul avait annoncé que les 75 participants au Forum de dialogue s’étaient accordés sur l’organisation d’élections nationales le 24 décembre 2021.
Ces délégués devaient désigner un exécutif unifié, composé d’un conseil présidentiel de trois membres et d’un chef de gouvernement. La mission de cet exécutif est d’organiser les élections, mais aussi de relancer les institutions à l’arrêt dans le pays.
Les 75 délégués libyens sont toutefois parvenus à « un consensus sur trois documents importants: la feuille de route, les prérogatives des autorités exécutives et les critères d’éligibilité », a affirmé Stephanie Williams.
En octobre, les parties libyennes au conflit avaient signé à Genève un accord de cessez-le-feu permanent. L’ONU avait salué un événement « historique » ouvrant la voie « vers la paix ».
Elles ont également signé l’accord de Bouznika sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat, signé en décembre 2015 ».
Le Forum de dialogue politique de Tunis s’inscrit dans la continuité de ce qui a été atteint dans les autres plateformes de dialogue politique et militaire parrainées par les Nations unies au Maroc, en Allemagne, en Egypte, en Suisse et en Libye.