Preuve de la confiance que suscite l’OCP et de sa grande crédibilité à l’international, le premier exportateur de phosphates au monde a obtenu un prêt de 271 millions de dollars auprès de la banque allemande de développement KFW.
Le prêt servira la stratégie de développement industriel menée depuis quelques années par l’OCP. Une stratégie tournée vers une meilleure valorisation des phosphates et des produits dérivés, dont le groupe marocain est en train de faire une spécialité au niveau international. Plus particulièrement, le prêt est destiné à l’amélioration de la gestion de l’eau qui est utilisée en grandes quantités dans les activités d’extraction, de traitement et de transformation du minerai. L’extension des activités industrielles du groupe implique inévitablement une augmentation proportionnelle de la consommation d’eau, qui devrait passer de quelque 70 millions à 180 millions de m3 par an au cours des prochaines années. C’est pourquoi le Groupe prévoit la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer à Jorf Lasfar et Safi, deux des plus importants sites industriels de l’OCP situés sur la côte Atlantique. Mais la politique de gestion des ressources en eau concerne également les sites d’extraction du minerai à l’intérieur du pays, notamment à Khouribga, Youssoufia et Ben guérir, où l’OCP compte lancer la construction de stations de traitement et d’épuration des eaux usées.
Pourtant, le prêt de la banque allemande KFW n’est pas le premier du genre. En 2012, l’OCP avait également obtenu un financement de 500 millions de dollars de la part de l’Agence française de Développement (AFD) et de la BAD, la Banque Africaine de Développement. En tout, le géant marocain des phosphates, prévoit d’investir environ 12 milliards de dollars au cours des prochaines années pour développer ses activités de production et d’exportation.
OCP : la confiance à l’international ne se dément pas
