Directeur du BCIJ: AQMI compte plus de 100 membres du polisario

Plus de 100 membres du groupe séparatiste du polisario sont actifs dans les rangs d’AQMI, a affirmé Cherkaoui Habboub, Directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), qui a également cité l’État islamique dans le grand Sahara (EI-GS), dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui – natif de Laâyoune et ancien membre actif du front polisario qui, entre 2016 et 2020, a revendiqué plusieurs opérations terroristes dans la région.

Dans un entretien au magazine Jeune Afrique, le patron du BCIJ a égalent indiqué qu’il était “établi qu’il y a un encadrement dans les camps de Tindouf et un endoctrinement assuré par les imams des camps. C’est aussi un facteur qui a fait de la région du Sahel ce qu’elle est aujourd’hui : une menace aussi bien pour le Maroc que pour les autres pays”.

“Ce constat établi nous renvoie à l’implication des éléments du front polisario dans les groupuscules terroristes, soit au sein d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), soit de l’État islamique au grand Sahara”, a souligné Cherkaoui Habboub.

Face à la dangerosité de ces organisations, la coopération sécuritaire régionale est une condition sine qua none pour anéantir la menace, ajoute le directeur du BCIJ, qui a déploré l’inexistence de coopération avec l’Algérie.

Il s’agit là d’un danger, mais aussi d’un frein, pour tous les efforts consentis par les pays de la région et les autres puissances mondiales pour lutter contre ce phénomène, estime-t-il.

Selon M. Habboub, le Sahel représente un “grand danger” et un “grand défi sécuritaire” pour le Maroc, faisant observer que c’est de cette région que provient aujourd’hui la menace terroriste qui pèse sur le Royaume et sur les pays voisins.

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