Me Olivier Baratelli, l’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, a affirmé que Forbidden Stories et Amnesty International n’avaient pas réussi à produire, après le délai fixé de 10 jours, de preuve de leurs accusations à l’encontre du Maroc.
“Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu’ils affirmaient est expiré. Ils n’ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie”, a souligné l’avocat français dans une interview exclusive, mercredi, à CNEWS.
Cela est un premier fait d’actualité concernant cette affaire. Le second fait est que “nous avons saisi la justice française, et que le Maroc a parallèlement saisi la justice allemande et espagnole”, a indiqué Me Baratelli qui a annoncé qu’il allait “remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc” du logiciel espion Pegasus.
Selon Me Baratelli, “forcément, le Maroc a des détracteurs sur la scène internationale. Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation”.
Dans un entretien accordé récemment au magazine panafricain Jeune Afrique, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc, devra en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice.