La préfecture de police de Tétouan a ouvert, mardi soir, une enquête pour identifier et interpeller toutes les personnes impliquées dans la diffusion de fake news et de contenus numériques via les systèmes informatiques incitant à l’émigration illégale et prétendant, à titre frauduleux, l’allègement des procédures de contrôle frontalier.
Les services de veille informatique relevant de la Sûreté nationale avaient détecté des postes publiés sur les réseaux sociaux et les applications de messageries instantanées sur les téléphones portables incitant à l’émigration illégale, ce qui a nécessité le renforcement de la présence sécuritaire le long du littoral menant vers la ville de Fnideq, et ce en coordination avec les autres services sécuritaires compétents, indique un communiqué de la Direction Générale de la sûreté nationale (DGSN).
Lors de la mise en œuvre de ces dispositifs de sécurité, certains candidats à l’émigration illégale ont procédé délibérément à des jets de pierres contre les forces publiques et refusé d’obtempérer, ce qui a causé des dégâts matériels à deux véhicules particuliers garés près des lieux de l’intervention, ajoute la DGSN, précisant que les patrouilles de police ont interpellé cinq personnes impliquées dans ces actes criminels.
Les cinq mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les recherches et expertises techniques se poursuivent pour identifier l’ensemble des complices impliqués dans la diffusion de ces contenus et de ces fausses informations incitant à commettre ces actes criminels, conclut le communiqué.