Gaz naturel: Le gouvernement veut mettre en place un système d’approvisionnements pérenne

Le gouvernement a lancé des consultations avec des opérateurs régionaux et internationaux afin de mettre en place un système pérenne et efficace pour la gestion des approvisionnements nationaux en gaz naturel, a annoncé, lundi à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

« Le Royaume dispose de deux sources pour approvisionner le marché national en gaz naturel », a déclaré, Mme Benali, à la Chambre des représentants. « La première est liée à la production nationale alors que la seconde concernait le gaz naturel fourni par le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), et qui était utilisé exclusivement dans la production d’électricité dans la centrale de Tahadart, près de Tanger, et la centrale d’Ain Beni Mathar dans la province de l’Est ».

« Au cours de ces derniers jours, l’offre a pu satisfaire la demande d’énergie, bien que ces deux stations n’étaient pas en service, en se focalisant sur la capacité nationale établie, en plus de la diminution de la demande d’électricité en raison de la pandémie » a expliqué la ministre.

Leila Benali a confirmé que « l’approvisionnement du marché national en gaz butane, qui sert notamment à des usages domestiques et agricoles, n’a rien à voir avec le GME », notant que les besoins du marché national sont régulièrement approvisionnés à travers l’importation par les différents ports du Royaume.

Dans le but de fournir le bouquet énergétique optimal, et afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le système électrique, plusieurs programmes ont été mis en œuvre en termes de production et de distribution d’électricité avec une généralisation au secteur rural, a poursuivi Mme Benali.

La ministre a ajouté que son département s’attellait à l’achèvement des projets et programmes prévus dans le cadre du plan pluriannuel des équipements électriques à l’horizon 2030, qui repose principalement sur la valorisation des ressources et des énergies locales.

Pour la première période (2021-2025), des besoins électriques supplémentaires seront développés en s’appuyant principalement sur les énergies renouvelables éoliennes et solaires, avec la programmation et le développement d’une capacité supplémentaire qui dépasse 4 mégawatts, soit 90 % de la capacité supplémentaire, et d’une seule centrale thermique au gaz naturel.

Concernant la deuxième période (2026-2030), le Maroc compte adopter un plan vert basé 100% sur des ressources renouvelables, avec pour objectif d’atteindre une capacité supplémentaire d’environ 5200 mégawatts, ainsi que la programmation de projets flexibles pour la production de l’électricité durant cette période, en vue de faire face à la nature fluctuante des ressources renouvelable, notamment les stations de pompage et les systèmes stockage d’énergie par batterie.

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