Certains pays historiquement épargnés par le terrorisme deviennent de plus en plus la cible des groupes terroristes, a affirmé l’ONU à l’occasion du Sommet extraordinaire sur la lutte contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, qui a débuté samedi à Malabo, tout en soulignant le rôle que pourrait jouer le Maroc et le Kenya pour mettre à la disposition du continent les moyens de combattre le terrorisme.
Pour Vladimir Voronkov, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la lutte contre le terrorisme, le combat contre le terrorisme est une priorité africaine, indispensable pour le développement et l’émergence du continent.
La lutte contre le terrorisme en Afrique marque des points positifs, notamment au Nigeria qui continue à avancer dans sa lutte contre le groupe djihadiste Boko Haram, a ajouté Vladimir Voronkov, soulignant que la responsabilité de la lutte anti-terroriste incombe en premier aux Etats membres et leurs institutions gouvernementales.
Dans ce sens, les changements anticonstitutionnels sapent les efforts de la lutte contre le terrorisme, ce qui constitue une grande menace pour les droits de l’homme et l’État de droit, a ajouté le responsable onusien.
Le Maroc participe aux travaux du Sommet extraordinaire traitant de la lutte contre le terrorisme et des changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique de Malabo.
Un autre Sommet extraordinaire de l’UA portant sur les questions humanitaires dans le Continent a eu lieu vendredi dans la Capitale équato-guinéenne.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, représente SM le Roi Mohammed VI à ces deux Sommets, accompagné d’une forte délégation de haut niveau.