Le débat sur les élections législatives anticipées, bien qu’initié avant le déroulement du vote référendaire, s’impose de plus en plus comme une nécessité. Ceci est d’autant plus valable que, la question des élections anticipées repose, pour une bonne partie, sur un compromis politique.Dans l’immédiat après référendum, cette question devient une priorité incontestée. L’idée étant de disposer, dans les plus brefs délais, d’un nouveau gouvernement et d’un nouveau parlement élu, pour permettre la réalisation des exigences de la nouvelle constitution.De l’avis de certains spécialistes, c’est toute la durée du mois de juillet qui devrait être consacré à trancher la question du calendrier et du code électoral.Selon le ministre de communication et porte parole du gouvernement, Khalid Naciri, cette question n’a pas encore été abordée par le conseil de gouvernement. Khalid Naciri, exprime par ailleurs, le souhait que celle-ci puisse être le produit d’une décision de compromis, capable de satisfaire l’ensemble des acteurs politiques concernés par l’opération électorale.Bien qu’il n’existe aucune date officiellement annoncée pour la tenue des élections, tout porte à croire que ces dernières devraient avoir lieu en octobre prochain. La majeure partie des formations politiques, tout en prenant soin de relever les difficultés liées à l’organisation d’élections anticipées, ne semble pas trouver d’inconvénients majeurs au déroulement de celles-ci en octobre. Ceci est d’autant plus vrai que, les partis sont conscients de la nécessité d’accélérer la mise en œuvre les réformes introduites par la nouvelle constitution. Ce qui implique l’élection, au préalable, de nouveaux gouvernement et parlement en charge de cette mission.Toujours est-il que certains partis, à l’image de l’USFP, insistent sur la réunion des conditions nécessaires au bon déroulement des élections. Cela passe par la mise en place de l’arsenal juridique, découpage électoral et code électoral, à même d’encadrer la tenue de ces élections.Par ailleurs, Lahcen Daoudi du PJD, avait émis, dans la foulée, l’idée selon laquelle les élections communales devaient se tenir avant les élections législatives. Un grand nombre de circonscriptions seraient, selon lui, dirigé par des présidents élus dans des conditions discutables.Pour beaucoup, cette idée, qui aurait conquis plus d’un au sein du PJD, ne devrait pas faire long feu.