Filière avicole: Un nouveau contrat programme en vue

Un nouveau contrat programme sera signé pour poursuivre le développement de la filière avicole dans le cadre de la stratégie « Génération Green », a annoncé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki.

« Un contrat programme de la nouvelle génération sera signé, cette année, avec la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA) pour atteindre les objectifs et créer de l’emploi », a dit le ministre à l’occasion de la 23ème édition du salon avicole de Casablanca « Dawajine 2022 » qui se tient jusqu’au 27octobre, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le secteur avicole est prioritaire pour l’État, a relevé M. Sadiki, qui a présidé l’inauguration officielle de la 23ème édition du Salon Avicole « Dawajine », en présence du ministre de l’Élevage de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdallahi Ould Ethmane.

Et de rappeler la signature en 2009 d’un contrat-programme entre l’État et la FISA dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) qui s’est achevé en 2020 avec des résultats importants. La stratégie « Génération Green » se base sur ces résultats et trace la vision d’ici 2030 pour cette chaîne en vue de valoriser ce qui a été atteint, soutenir tous les maillons de la chaîne, et soutenir la commercialisation et l’exportation eu égard au rôle important de la filière dans la coopération sud-sud avec les pays africains frères, a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président de la FISA, Youssef Alaoui s’est arrêté sur les difficultés auxquelles a été confronté le secteur lors de la période du Covid-19 à cause de la fermeture des frontières, des hôtels et restaurants, qui a eu comme résultat la baisse des prix de vente à 10 dirhams, avec un coût de production de 12 dirhams.

Ainsi, de grandes pertes ont été enregistrées chez l’éleveur, alors que le produit était toujours disponible pour le consommateur durant la crise sanitaire ce qui n’était pas le cas pour d’autres pays, a-t-il ajouté.

En outre, M. Alaoui a relevé que la hausse des prix des matières premières suite au conflit Russo-Ukrainien, notamment le soja et le blé, qui représentent 80% du coût de production et du fourrage, a impacté les prix ayant atteint 24 à 25 dirhams.