Neuf personnes ont été arrêtées hier lundi par la police indienne en relation avec l’effondrement la veille, d’un pont suspendu dans l’ouest de l’Inde à peine rénové et qui a fait au moins 137 morts, a annoncé l’inspecteur général du district de Rajkot, Ashok Kumar Yadav, précisant que les neufs suspects sont tous membres d’une entreprise assurant l’entretien de cet ouvrage.
Ces neuf personnes font l’objet d’une enquête pour homicides involontaires. Figurent parmi elles, selon un haut responsable de la police, des cadres, des employés de la billetterie et trois agents arrêtés pour n’avoir pas su régler l’afflux sur la passerelle. Ont été aussi arrêtées deux personnes qui avaient obtenu un contrat pour la rénovation de la structure construite en 1877. D’autres arrestations pourraient avoir lieu.
Des responsables locaux ont déclaré à la presse qu’Oreva, une entreprise qui fabrique des horloges et des équipements électriques et qui était en charge de la passerelle, n’avait pas informé les autorités de sa réouverture la semaine dernière après des travaux de rénovation, et qu’aucun certificat autorisant sa réouverture au public n’avait été encore délivré.
Les autorités ont évalué à 500 le nombre de personnes qui célébraient les fêtes de Diwali sur ce pont piétonnier à Morbi, à environ 200 kilomètres à l’ouest d’Ahmedabad, la principale ville de l’Etat du Gujarat, lorsque les câbles le soutenant ont cédé peu après la tombée de la nuit.
Le chef de la police locale a fait état de 137 morts, dont une cinquantaine d’enfants, le plus jeune étant âgé de deux ans. Un précédent bilan faisait état de 130 morts. Le gouvernement de l’Etat a nommé une équipe de cinq enquêteurs pour déterminer les causes de ce drame.