Le gouvernement italien a finalement autorisé dimanche le navire Humanity 1, géré par l’association SOS Humanity, à accoster au port sicilien de Catane, néanmoins l’exécutif d’extrême-droite a refusé de laisser descendre les 144 migrants clandestins, excepté des mineurs et des malades.
D’après SOS Humanity, les autorités italiennes ont refusé de laisser débarquer 35 hommes adultes. Trois mineures et un bébé ont été les premiers à quitter le navire de cette ONG dans la matinée de dimanche, juste avant des garçons mineurs et des hommes adultes ayant besoin de soins médicaux, a confié aux médias l’attachée de presse de l’ONG, Petra Krischok.
Quant aux 35 migrants demeurés à bord du Humanity 1, la même source a déclaré qu’ils «sont extrêmement déprimés». «Pour l’instant, nous restons ici et nous attendons», a-t-elle ajouté, ignorant si le gouvernement italien avait ordonné au navire de lever le voile.
Trois autres bateaux, avec à leur bord, en tout, 900 clandestins, ont sollicité sans succès une autorisation d’accoster dans l’un des ports italiens : il s’agit du Rise Above de l’association Mission Lifetime, de l’Ocean Viking de l’ONG SOS Méditerranée et du Geo Barents de Médecins Sans Frontières (MSF).
Ce dernier navire a rapporté avoir été contacté par le gouvernement italien qui a l’intention d’«évaluer les cas vulnérables» parmi les 572 migrants qu’il transporte.