Abdellatif Ouahbi: Il est nécessaire de trouver des peines alternatives à la prison

Il est nécessaire de trouver des peines alternatives à la prison, a souligné le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, précisant que le bracelet électronique représente une alternative dans ce sens.

Toute infraction commise n’entraînera pas nécessairement une peine de prison, a affirmé le ministre, lundi à la Chambre des représentants au sujet de « l’application des peines privatives de liberté aux auteurs de délits mineurs ».

« Nous avons besoin de peines alternatives qui offrent au prisonnier la possibilité d’apprendre », a-t-il déclaré, notant que plus de vingt pays ont mis en place des lois consacrées aux peines alternatives.

Jusqu’à présent, « nous avons éliminé les peines alternatives pour le détournement de fonds, la trahison, la corruption, le trafic illégal de drogues et de substances psychotropes, le trafic d’organes humains, le trafic de migrants et l’exploitation sexuelle de mineurs, qui sont sanctionnés par des peines de prison implacables », a rappelé le ministre.

Une loi consacrée aux peines alternatives composée de 30 articles a été élaborée indépendamment des textes de lois contenus dans le Code pénal et le Code de procédure civile, a-t-il poursuivi, ajoutant que les discussions autour de ce texte sont toujours en cours avec le Secrétariat général du Gouvernement, étant donné que cette institution s’oriente vers le transfert de la partie pénale de cette loi au Code pénal et de la partie civile au Code civil.