Baraka: Plusieurs stations de dessalement en cours de réalisation

Le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées s’imposent comme des solutions optimales pour remédier aux répercussions néfastes du changement climatique et de la sécheresse, a affirmé le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

Ces choix « s’imposent désormais, au regard notamment du développement constant que connaît le Maroc et de l’augmentation des besoins, ce qui nécessite d’assurer la disponibilité des ressources en eau », a expliqué le ministre, lundi à la Chambre des représentants.

Le Comité de pilotage du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 a revu à la hausse les ressources financières destinées à résoudre le problème de l’eau. Elles sont passées de 115 MMDH à 150 MMDH, comprenant principalement le lancement cette année de nouvelles stations de dessalement à Casablanca, Nador, Essaouira, Guelmim, Erfoud et Tiznit, a précisé Nizar Baraka.

Il a également insisté sur l’importance des petits barrages et des retenues collinaires en raison de leur rôle essentiel dans l’apport d’eau d’irrigation et la protection contre les inondations dans le monde rural. Le nombre de ces barrages s’élève actuellement à 135, alors que 129 nouveaux barrages sont programmés pour la période à venir en partenariat avec les régions, et 150 autres barrages à partir de 2025.