Affaire Pegasus: Un spécialiste américain apporte les contre-preuves des accusations contre le Maroc

Après 19 mois sans l’apparition de la moindre preuve, les accusations contre le Maroc dans l’affaire Pegasus continuent d’être invalidées successivement, avec les contre-preuves apportées par le spécialiste en sécurité informatique, Jonathan Scott réfutant, arguments techniques à l’appui, les accusations d’espionnage visant le Maroc.

Sur son compte twitter, Jonathan Scott qui est établi au Texas, a publié le rapport « disculper le Maroc : contredire le logiciel espion », qui infirme les propos de Amnesty international et l’ONG Citizen Lab, deux organisations connues pour leur acharnement constant contre le royaume.

Les premières accusations d’espionnage non prouvées via d’autres logiciels espions visant le Maroc, remontent à 2012 et 2015, rappelle l’expert en sécurité informatique, indiquant en ce concerne l’affaire Pegasus, que Amnesty international et Citizen Lab ont continué à mettre la pression sur le gouvernement marocain avec de nouvelles accusations d’espionnage.

Ces dernières impliquent le cas d’Omar Radi, avec comme objectif d’assurer sa libération, en présentant un rapport dénué de preuves, basé sur des théories, ce qui a poussé le Parlement européen à s’attaquer au Royaume.

Jonathan Scott note que, sur le plan technique, le directeur du laboratoire « Amnesty tech », Claudio Guarnieri et son équipe avaient développé un outil pour traquer le logiciel Pegasus appelé « mvt » (mobile vérification toolkit) sans fournir son mode de fonctionnement technique.

Il ajoute avoir déterminé la présence de faux résultats positifs pour les cas de Radi et de Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, soulignant que ces résultats étaient des processus normaux utilisés par le logiciel ios de l’Iphone, erreur ayant été discrètement supprimée par « Amnesty tech ».

Pour l’expert américain, les enquêtes d’Amnesty international et de Citizen lab sont dénuées de fondement et manquent cruellement de crédibilité, d’autant que les deux organisations sont toujours sur la même longueur d’onde et financées par les mêmes fondations américaines: « Macarthur foundation » (Chicago) et « Ford foundation » (Michigan).

Enfin de compte, Jonathan Scott a tiré la sonnette d’alarme sur l’absence totale de surveillance juridique, ce qui a permis à certaines organisations d’avancer des accusations vagues sans preuves, qui sapent la crédibilité du domaine de la recherche en sécurité informatique et qui provoquent des tensions diplomatiques en matière des relations internationales avec d’autres pays, citant l’exemple du Maroc.