Maroc – EEAU : une alliance stratégique

Après l’Arabie Saoudite dimanche, le roi Mohammed VI a reçu lundi un accueil officiel des plus chaleureux à Abou Dhabi, signe de la place qu’occupe le Maroc en tant qu’allié stratégique des pays arabes du Golfe dont il soutient la mobilisation face aux menaces de déstabilisation et aux dangers expansionnistes dans la région.

sm-eauL’accueil réservé au souverain par Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, prince héritier d’Abou Dhabi, commandant suprême adjoint des forces armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis, en est l’illustration. Le roi Mohammed VI qui effectue une visite de travail et de fraternité à Abou Dhabi, a été décoré du prestigieux Wissam Zayed, la plus haute distinction aux Emirats Arabes Unis.

Les dirigeants des deux pays ont d’ailleurs réitéré, lors de leurs entretiens, leur volonté de hisser la coordination et la concertation permanentes entre les directions des deux pays au niveau d’un « partenariat stratégique exemplaire ». Une coordination qui a pris un rythme soutenu, puisque l’actuelle visite du souverain à Abou Dhabi fait suite à la visite officielle au Maroc de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane les 17 et 18 mars derniers.

Au niveau bilatéral, les deux parties ont insisté sur la nécessité de renforcer leur coopération dans les domaines économique, social, religieux, sécuritaire et militaire. Un objectif qu’illustre l’importante délégation accompagnant le souverain, laquelle comprend particulièrement les ministres chargés des secteurs de l’économie et des finances, de l’agriculture, de l’énergie, de l’industrie et du commerce, ainsi que des affaires islamiques, en plus des hauts responsables sécuritaires et militaires.

Concernant les développements de la situation au Moyen orient et des défis qui s’imposent aux pays arabes de la région, le Maroc et l’Etat des EAU ont enregistré avec satisfaction, leur convergence de vues et leur esprit de solidarité sur un ensemble de questions. Qu’il s’agisse des crises au Yémen, en Syrie, en Irak ou en Libye, les deux pays sont favorables à un règlement basé sur une approche participative où le dialogue et l’implication des différentes composantes de leurs peuples doivent prévaloir.