La tragédie de la plage de Bouznika qui a emporté la vie de 11 enfants nous rappelle encore une fois que si les excursions d’enfants et d’adolescents tournent parfois au drame, c’est en partie à cause d’un déficit d’encadrement qu’il faut corriger en priorité.
La mer était déchaînée ce dimanche et les victimes n’ont pas résisté aux courants très forts qui les ont entraînées. Les recherches se poursuivent encore pour retrouver les corps de plusieurs d’entre eux. Ils faisaient partie d’un groupe de 45 enfants et adolescents, en excursion sur cette plage près de Bouznika. La sortie était organisée par un club de taekwondo, relevant d’une association de Benslimane. Parmi les victimes figurent une championne d’Afrique junior dans cette discipline.
Autorités locales et équipes de secours sont mobilisées avec des moyens importants déployés pour les recherches. Mais les chances de retrouver vivant les cinq enfants disparus sont minces. Toutes les conditions ont joué contre les malheureux enfants partis en excursion: une mer agitée et une plage non gardée aux courants très dangereux, avec un déficit évident au niveau de l’encadrement.
Ce drame nous rappelle une autre tragédie qui a eu lieu il y a presque dix ans, lorsque six fillettes ont été victimes d’un incendie dans une colonie de vacances en juillet 2005. Ce qui pose la question du rôle des équipes d’encadrement dans la gestion de ce genre de sorties organisées au profit des enfants. Il y a donc urgence à réglementer ce genre d’excursions pour enfants et à être plus regardants sur les qualifications des équipes d’encadrement.