Les autorités égyptiennes ont relâché dimanche dernier, un journaliste de d’Al-Jazeera, après près de quatre ans de détention provisoire, a annoncé la chaîne de télévision qatarie, alors qu’il y a un réchauffement des rapports entre Le Caire et Doha.
A l’issue de plus de trois ans de rupture, l’Egypte, Bahreïn, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU) ont renoué avec le Qatar, qui était soupçonné d’appuyer les mouvements extrémistes et de se servir de sa presse pour provoquer des tensions régionales.
«Les autorités égyptiennes ont libéré notre collègue Hicham Abdelaziz, journaliste d’Al-Jazeera Mubasher, après près de quatre ans de détention», a posté dans la nuit de dimanche à lundi sur Twitter, la chaîne TV qatarie, précisant que les proches du journaliste ont confirmé «son retour à la maison».
Pour rappel, Hicham Abdelaziz, qui est un citoyen égyptien, avait été interpellé en juin 2019 au cours d’une visite à sa famille, la Sûreté d’Etat égyptienne l’accusant d’«appartenance à un groupe terroriste» et de «diffusion de fausses informations», d’après l’Association pour la liberté de pensée et d’expression (AFTE).
Les régimes de la région utilisent régulièrement ce type de fausses accusations notamment de terrorisme pour jeter en prison les journalistes critiques et les activistes des droits de l’Homme.