Economie : le Maroc dans le radar de l’OCDE

Le Maroc s’apprête à intégrer les mécanismes de bonne gouvernance de l’OCDE, qui s’ouvre ainsi sur le royaume pour soutenir les réformes qui y sont menées, au moment où le FMI et la Banque mondiale viennent de confirmer un taux de croissance économique à près de 5% cette année et l’année prochaine.

ocde-marocLe partenariat du Maroc avec l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques devrait faire l’objet d’un contrat-programme étalé sur deux ans. Le programme sera signé lundi prochain à Paris, en présence du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane. L’OCDE compte 34 pays membres à travers le monde, principalement dans l’hémisphère Nord.

Il s’agit d’un « instrument réservé à un nombre très limité de pays », selon le directeur des relations mondiales au sein de l’OCDE. Pour Marcos Bonturi, ce programme « permettra de mieux insérer le Maroc dans les différents groupes de travail » de l’organisation. Une étape qui devrait ouvrir la voie au Maroc pour « adhérer à certains instruments légaux de l’OCDE », a précisé le responsable.

Le choix de l’OCDE est motivé par les résultats des réformes menées par le royaume au cours des dernières années. Des réformes qui ont permis au Maroc de consolider les fondamentaux macroéconomiques et de stabiliser le taux de croissance. Cette tendance a été notée par le FMI et confirmée par la Banque mondiale. Les deux institutions de Bretton Woods prévoient une croissance variant entre 4,6% et 5% cette année et l’année suivante au Maroc.

Les prévisions de la Banque Mondiale contenues dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, correspondent à peu près aux pronostics du HCP. Le Haut Commissariat au Plan établit la croissance à 4,8% en 2015. Un taux de croissance qui émerge comme le plus important de la région Mena.