Le Festival National des Arts Populaires revient pour sa 52ème édition, à partir de ce jeudi et jusqu’au 26 juin à Marrakech, sous le thème « Les secrets des danses et des gestes », avec la participation de 35 troupes folkloriques représentant les différentes régions du Royaume.
Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par l’Association « Le Grand Atlas », en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cette édition, dont l’Allemagne est l’invitée d’honneur, verra également la participation d’une troupe africaine.
L’édition 2023 est marquée par la participation de 670 artistes, un record depuis la création de ce festival en 1960, et se déroule au Théâtre Royal en tant que site officiel du festival au lieu du Palais Badii en raison des travaux de réhabilitation en cours dans ce site historique.
Ce Festival compte parmi les plus grands et anciens festivals qui contribuent à la préservation du patrimoine culturel marocain. Il constitue un espace de rencontre annuelle des troupes folkloriques, une passerelle de communication culturelle avec les autres arts populaires mondiaux et une vitrine pour la valorisation du patrimoine dont regorge chaque région du Royaume.
Cette 52è édition sera exceptionnelle à différents niveaux et verra une participation massive des artistes, a indiqué le Président de l’Association « Grand Atlas », Mohamed Knidri.
Outre le Théâtre Royal qui abritera les spectacles officiels, les troupes seront réparties sur trois scènes à la Place Jamaâ El Fna, la Place El Harti et le Parc Moulay El Hassan (près de la Menara), a ajouté Mohamed Knidri, précisant que cette édition sera aussi marquée par le retour de la « Nuit des Etoiles », qui était l’un des principaux spectacles artistiques traditionnels qui se tient dans le cadre du Festival.
De son côté, le coordinateur de cette 52è édition, Mohamed Karouach, a rappelé que le comité d’organisation et les autorités locales ont opté pour le Théâtre Royal en dépit de sa capacité d’accueil qui est moins importante que celle du Palais Badii.
Les organisateurs ont veillé au cours de cette édition à ajouter une nouvelle scène et à s’ouvrir sur des troupes africaines et européennes afin de consacrer le rôle du Festival dans la préservation des arts et du patrimoine culturel populaires, et l’ouverture de la culture marocaine sur son environnement géographique.