L’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH), a rapporté que quatre soldats syriens et deux combattants pro-Iran ont été tués ce lundi à l’aube au cours de frappes israéliennes près de Damas, des frappes qui ont détruit des dépôts d’armes et de munitions des milices pro-Iraniennes alliées au régime du président Bachar al-Assad. Deux soldats syriens et cinq combattants étrangers ont été blessés dans les raids israéliens.
De son côté, l’agence officielle syrienne SANA s’est contentée de signaler que les raids avaient provoqué des dégâts matériels, ajoutant que la défense aérienne avait intercepté certains des missiles.
Depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie qui a fait plus de 500 000 morts, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime syrien ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël, tuant plusieurs des militaires présentés comme des conseillers, envoyés par Téhéran en soutien à l’armée syrienne.
Le 19 juillet, selon l’OSDH, trois combattants prorégime avaient été tués et quatre blessés dans des frappes israéliennes nocturnes contre des positions de l’armée et de groupes pro-Iran près de Damas, qui avait fait état de deux blessés.
Et au début de juillet, toujours d’après l’OSDH, Israël avait également visé des sites du Hezbollah et des dépôts de munitions dans la périphérie nord-est de Homs, dans le centre de la Syrie, tuant un membre des gardiens de la révolution islamique, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, et en blessant quatre autres.
Selon la même source, Israël avait également ciblé une base de la défense aérienne dans la province de Tartous, sur la côte. L’Etat israélien commente rarement ces frappes au cas par cas, mais affirme vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.