Des centaines de migrants clandestins sont débarqué mardi en l’espace de quelques heures, sur l’île italienne de Lampedusa, rapportent des médias locaux, précisant que la majorité de ces migrants proviennent de la ville tunisienne de Sfax.
Beaucoup de ces personnes ont été sauvées par les garde-côtes italiens, alors que d’autres ont été secourus par des navires de sauvetage à but non lucratif et d’autres petites embarcations qui se sont impliquées de manière spontanée dans les opérations de sauvetage.
Certains médias locaux ont montré un groupe de clandestins débarquant d’un bateau des garde-côtes italiens sur le quai de Lampedusa. Parmi ces migrants, il y avait des jeunes femmes et des enfants qui se dirigeaient, pieds nus le long du quai, vers des bus qui les attendaient.
Durant tout l’été, les autorités italiennes ont fait la navette entre les clandestins et l’installation d’accueil provisoire de l’île de Lampedusa, qui normalement n’a qu’une capacité d’accueil maximale de 400 personnes, mais elle a été fréquemment forcée d’en recevoir des milliers. A la suite d’un bref séjour à Lampedusa, la majorité des migrants sont transférés par ferry dans d’autres régions d’Italie.
La Cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, dont la coalition gouvernementale comporte une formation politique anti-migrants, avait demandé l’appui de l’Union Européenne (UE) pour la signature d’un accord avec le gouvernement tunisien afin d’arrêter les navires de migrants en contrepartie d’un soutien financier et d’autres formes d’aides, mais cette démarche n’a pas arrêté les flux migratoire de la Tunisie vers les côtes sud-italiennes.