Profitant de la baisse de la pression des médias sur eux, Eric Laurent et Catherine Graciet reprennent du poil de la bête pour essayer de faire tomber l’accusation de chantage et tentative d’extorsion qui pèse sur eux devant la justice française.
Moralement diminués face à l’opinion publique et déontologiquement déchus devant leurs pairs, les deux journalistes tentent quand même leur chance. D’abord à travers leurs avocats, qui ont déposé des requêtes devant la justice parisienne pour faire tomber en nullité les enregistrements. Des enregistrements sonores particulièrement accablants pour les deux journalistes, puisqu’ils consignent leurs sordides tractations pour renoncer à la publication de leur livre en échange de 2 millions d’euros.
Ensuite, même si les deux journalistes ont reconnu publiquement qu’ils avaient cédé devant la tentation, Eric Laurent est revenu à la charge. Il a affirmé qu’il tenait absolument à sortir son livre dans lequel il descend en flamme le Maroc.
Un travail conjoint avec Catherine Graciet que Le Seuil avait renoncé à publier après l’éclatement du scandale. Les célèbres éditions parisiennes ayant retiré leur « confiance » aux deux auteurs après leur arrestation avec 40.000 euros en poche contre la promesse de ne pas publier le livre.
Mais pour un observateur, l’acharnement des deux journalistes ressemble à « quelqu’un pris dans les sables mouvants, plus il se démène, plus il s’enfonce ». Car, dans le milieu médiatique français on se demande si le livre sur le Maroc a encore une quelconque valeur après la déchéance morale dans laquelle sont tombés ses deux auteurs.