Production d’olives: 1,07 millions de tonnes pour l’automne 2023

La production prévisionnelle d’olives au niveau national est estimée à 1,07 millions de tonnes pour l’automne 2023, similaire à celle de la campagne précédente, malgré un déficit hydrique sévère qui persiste, selon le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

Cette production est en baisse de 44% par rapport à la production de l’automne 2021, qui avait enregistré un niveau record historique de 1,9 millions de tonnes, a indiqué jeudi le ministère dans un communiqué.

La baisse de production a surtout affecté les régions de Marrakech-Safi, l’Oriental et Béni Mellal-Khénifra avec respectivement, 42%, 17% et 10%. Une baisse due principalement à l’effet de la sécheresse persistante des 2 dernières campagnes provoquant un stress hydrique continu dans différentes régions de production à des degrés d’intensités différenciés et selon les types de sources d’irrigation (barrage/puit/source), explique le ministère.

Cette baisse est également le résultat de la vague de chaleur qui a sévi durant le mois d’avril dernier, au moment de la floraison des vergers oléicoles dans différentes régions, ce qui a fortement impacté les rendements, ainsi que de l’impact négatif de la grêle survenue au niveau de certaines zones de la région de l’Oriental, notamment la province de Taourirt.

Cette production prévisionnelle est concentrée à hauteur de 63%, principalement, dans les régions de Fès-Meknès (27%), l’Oriental (19%) et de Tanger- Tétouan -Al Hoceima (17%), tandis que les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Drâa Tafilalet et Tanger Tétouane-Al Hoceima affichent des hausses respectives de 39% et 14% par rapport à l’automne 2022.

Sur le plan économique, la production prévisionnelle des olives sur la base des prix en cours permettra de générer un chiffre d’affaires en amont estimé à 7,4 milliards de dirhams (MMDH), soit une augmentation de 10% par rapport à l’automne 2022, indique le ministère.

Par ailleurs, le ministère a annoncé jeudi des mesures dédiées à la commercialisation de la production oléicole, priorisant l’approvisionnement du marché national.

Sur le plan du contrôle de la qualité, l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a mis en place un dispositif de contrôle de la qualité de l’huile d’olive en conformité à la réglementation en vigueur, qui s’articule autour des plans de contrôle effectués au niveau de la production (établissements autorisés ou agréés), des points de vente des produits issus d’établissements autorisés ou agréés et les produits importés et exportés, ajoute le ministère.