La justice brésilienne a relaxé mardi l’ancien président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, qui était accusé d’abus de pouvoir après un discours enflammé l’année dernière lors de sa campagne électorale.
Cette décision a été prise par le tribunal suprême électoral (TSE) en faveur de l’ex-chef d’Etat brésilien Jair Bolsonaro, à qui il était reproché d’avoir prononcé un discours électoral depuis le siège de la présidence durant la campagne présidentielle de 2022. Il était accusé d’avoir partagé en direct sur les réseaux sociaux, une allocution électorale, depuis le palais présidentiel.
Les 7 magistrats du TSE ont jugé qu’«il n’a pas été prouvé que la transmission a eu lieu au sein du palais du Planalto, ni que les services d’un interprète en langue des signes payés par l’Etat ont été utilisés», a indiqué la Cour sur son site web.
Le TSE a aussi relaxé Walter Braga Netto, le candidat à la vice-présidence de Jair Bolsonaro. Il faisait l’objet de poursuites pour « abus de pouvoir politique » et « conduite illégale pendant la campagne » électorale.
Malgré tout, Jair Bolsonaro demeure privé d’une candidature à l’élection présidentielle de 2026 pour cause de désinformation sur le vote électronique et pour avoir suggéré l’intervention des forces armées devant une possible défaillance du système, l’an dernier.