Nouveaux raids de représailles israéliens en Syrie après des tirs de roquettes

L’armée israélienne a annoncé dans la soirée de dimanche que ses avions de chasse ont frappé «une infrastructure militaire en territoire syrien» en représailles à des tirs de roquettes en provenance la veille, du territoire syrien. 

Confirmant l’information le lendemain, l’agence de presse syrienne «Sana» citant une source militaire, a indiqué que le raid israélien a ciblé «deux positions militaires dans la campagne de Deraa», au Sud de la Syrie, précisant que la frappe a été «menée depuis le Golan syrien occupé». 

D’après l’armée Tsahal, l’aviation israélienne a procédé à des frappes en réponse «à des tirs de projectiles depuis la Syrie en direction d’Israël», qui se sont abattues dans une «zone dégagée». Pour sa part, la radio publique israélienne Kan a rapporté que les sites frappés sont liés à des alliés de l’Iran. L’aéroport d’Alep a également été bombardé. 

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) basé à Londres, les frappes israéliennes ont notamment visé «un bataillon d’artillerie» dans la province de Deraa, ajoutant que ce sont des groupes syriens et palestiniens liés au Hezbollah qui lancent les roquettes contre Israël, depuis la région de Deraa. 

L’aviation militaire d’Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre le territoire syrien depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011, ciblant notamment les forces soutenues par l’Iran et le Hezbollah libanais ainsi que l’armée syrienne. 

Depuis le 7 octobre, date de l’attaque sanglante du Hamas en Israël, l’aviation israélienne a mené plusieurs raids en Syrie, visant notamment les aéroports d’Alep et de Damas. 

Les tensions sont également fortes entre l’armée israélienne et des groupes armés propalestiniens, dont le Hezbollah libanais. Les craintes d’une extension régionale du conflit augmentent chaque jour un peu plus.