La « Charte des Ouléma Africains » a été lancée vendredi depuis Fès en marge des travaux de la 5ème session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, dont les travaux se sont tenus du 6 au 8 décembre.
Lancée à la bibliothèque de la Mosquée Al Qaraouiyine de Fès, en présence du Secrétaire général du Conseil supérieur des Ouléma, Mohamed Yessef, du Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Ouléma, Ahmed Abbadi et du secrétaire général du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, Mohamed Rifki, cette charte constitue un document de référence définissant la voie doctrinale et servant les objectifs des Ouléma de la Fondation.
Cette session a été marquée par l’intégration de 14 nouvelles sections, portant à 48 le nombre des sections de la Fondation à travers les pays africains.
Les membres de la Fondation ont examiné les projets et les activités prévus pour l’année 2024, les approuvant au sein des quatre commissions permanentes de la Fondation, à savoir la Commission des Activités Scientifiques et Culturelles, la Commission des Etudes de la Charia, la Commission de la Revitalisation du Patrimoine Islamique Africain, et la Commission de la Communication, de la Coopération et du Partenariat.
Mohamed Rifki a insisté sur l’impératif pour les ouléma africains de préserver les composantes de la personnalité musulmane africaine en lui assurant un encadrement adéquat, et de protéger les croyances basées sur les constantes religieuses communes.
L’évolution du fonctionnement de l’institution, l’expansion dans les pays africains et l’accumulation d’expériences et de programmes de travail exigent des efforts accrus pour répondre aux attentes de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine qui accorde un intérêt particulier aux ouléma, a-t-il souligné.
Le Secrétaire Général a appelé à l’unification de l’orientation générale des sections de la Fondation dans les différentes capitales africaines, afin de coordonner leurs travaux et d’adapter leurs activités scientifiques et culturelles pour être cohérentes avec l’orientation générale des activités de la Fondation.
Pour lui, chaque section doit toutefois conserver ses spécificités scientifiques et patrimoniales tout en prenant en compte les priorités de mise en œuvre et de réalisation.