L’ancien chef d’Etat américain, Donald Trump, a fait appel, mardi, d’une décision qui l’écarte des bulletins de vote de la primaire républicaine dans le Maine. Il s’agit du deuxième Etat américain ayant pris une telle décision à dix mois du scrutin présidentiel, après le Colorado.
Rappelons que jeudi dernier, l’Etat du Maine avait jugé que le favori de la primaire républicaine n’était « pas apte à la fonction de président » à cause de la violente attaque du Capitole, perpétrée le 6 janvier 2021 par ses partisans qui contestaient l’élection de l’actuel dirigeant démocrate, Joe Biden. Une semaine plus tôt, le Colorado avait pris une décision similaire.
Les avocats du milliardaire ont appelé mardi la justice du Maine à casser la décision de la secrétaire d’Etat démocrate du Maine, Shenna Bellows, la traitant de « dirigeante partiale » qui « a agi de manière arbitraire et capricieuse ».
L’Etat du Maine et la Cour suprême du Colorado se sont basés sur le 14è amendement de la Constitution, qui écarte de toute fonction publique les personnes s’étant adonnées à des actes de rébellion.
Pour le moment, les mesures historiques du Maine et du Colorado ne concernent que les primaires républicaines qui auront lieu dans ces deux Etats le 5 mars prochain. Elles n’entreront pas en vigueur tant que les procédures judiciaires les contestant sont en cours.