Le 6 novembre 1975, le Maroc scellait les retrouvailles entre le Nord et le Sud du royaume, qui étaient séparés par la parenthèse du colonialisme espagnol. Quatre décennies plus tard, le pays célèbre cet épisode capital de son histoire, avec l’arrivée d’une nouvelle génération née après la Marche verte, mais aussi la présence de nombreux marcheurs parmi les 350.000 Marocains qui avaient pris par à cette épopée.
L’ampleur de ces célébrations illustre l’attachement des Marocains à leur Sahara, qui est partie intégrante et imprescriptible du Maroc historique, divisé un temps par le colonialisme français et espagnol. Le point d’orgue des célébrations sera donné par le discours royal, vendredi dans la soirée, alors que Laayoune et les autres villes du Sahara se sont parées de leurs plus beaux atours pour accueillir le roi Mohammed VI à cette occasion.
De surcroît, la grande transformation qui s’est produite au Sahara en termes de développement humain, urbanistique et en infrastructures, est le fruit de l’énorme effort consenti par la communauté nationale dans son ensemble en l’espace de 40 ans. Une réalité qui confirme que pour chaque dirhams produit dans les régions Sud, le Maroc en injecte 7 dans le but d’accélérer leur développement et leur épanouissement, comme l’a précisé le souverain.
D’ailleurs, les grands projets d’infrastructures et de développement humain qui y seront lancés, à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche verte, non seulement confirment cette volonté, mais contribuent à porter l’effort encore plus loin, vers de nouveaux défis.