De fortes précipitations se sont abattues la semaine dernière sur le Sud du Brésil, provoquant notamment des inondations et des glissements de terrains, ayant fait selon un dernier bilan publié hier mercredi par les responsables locaux, 100 morts, 372 blessés et 128 portés disparus.
Rio Grande do Sul est l’Etat brésilien le plus affecté par les inondations ayant occasionné des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels dans plus de 400 localités de cette région et le chef-lieu, Porto Alegre. Suite aux dernières pluies torrentielles, l’«état de calamité publique» a été déclaré le mercredi 1er mai dans cette province.
Jugeant qu’il s’agit du « pire désastre climatique » jamais vu dans ce pays d’Amérique du Sud, le gouverneur du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite a appelé samedi dernier, à un « plan Marshall » pour reconstruire cet Etat, craignant pour « l’approvisionnement » et « la chaîne de production ».
Le chef d’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva qui a rencontré Leite jeudi dernier, a affirmé que cette région « ne manquera pas de moyens » humains et matériels pour faire face à ces aléas climatiques. Dans cet ordre d’idées, plus de 600 soldats, équipés d’hélicoptères et de navires, ont été dépêchés en renfort dans les zones sinistrées, pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.
Actuellement 160.000 personnes ont été évacuées de leur domicile et les responsables locaux leur ont demandé de ne pas rentrer chez eux, leurs demeures étant encore trop affaiblies par les pluies.
Environ 100.000 habitations ont été endommagées ou détruites et les dégâts économiques se chiffrent à près de 930 millions de dollars, d’après des estimations de la Confédération nationale des municipalités.