Le Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, est en avance dans le dépouillement des résultats partiels des élections générales du mercredi dernier, mais cette formation politique n’est pas parvenue à obtenir la majorité absolue.
D’après les chiffres disponibles, l’ANC est crédité jusqu’à présent de 42 % des voix, largement en deçà des 57,5 % des suffrages exprimés qu’il avait obtenus lors du précédent scrutin. La principale formation politique d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), se place en deuxième position, avec un score provisoire de 23,5 %. Fort de 10,35 % des voix, Umkhonto We Sizwe, la formation politique de l’ex-dirigeant sud-africain Jacob Zuma, complète le trio en tête et fait mieux que le parti de gauche radicale, Economic Freedom Fighters (EFF), crédité de 9,5 % des suffrages exprimés.
Dans ce scénario, l’ANC sera obligée de constituer une coalition gouvernementale avec d’autres partis politiques afin de pouvoir désigner le nouveau président au niveau du Parlement émanant de ce scrutin.
« Ces élections ont été les plus âprement disputées depuis la fin de l’apartheid en 1994, à la suite de la promulgation de la loi d’amendement électoral en 2023, qui a élargi la participation électorale et le choix des dirigeants pour les élections nationales et provinciales », souligne l’Inter-Regional Meeting of the Bishops of Southern Africa (IMBISA), qui a dépêché une équipe d’observateurs lors de ce scrutin.