Cachées il y a sept ans par l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), cinq bombes ont été découvertes au sein d’un mur de la mosquée al-Nouri, joyau du patrimoine de l’Irak en cours de réfection dans la ville irakienne de Moscou, a rapporté l’Unesco.
« C’est vraiment un dispositif massif, conçu pour faire tomber intégralement la mosquée », a confié vendredi soir à la presse cet organisme onusien. Mais « la situation est totalement sous contrôle, il n’y a pas de risque pour la population aux abords, et les engins explosifs devraient être démantelés dans les prochains jours », a-t-il poursuivi.
Sur le point de reconquérir tout Mossoul, les forces armées irakiennes avaient reproché au groupe EI d’y avoir placé des bombes. La découverte des « cinq engins non explosés » est intervenue mardi, « à l’intérieur du mur Sud de la salle de prière », a indiqué l’Unesco. Et d’ajouter : « un a été désamorcé, mais les quatre autres sont reliés entre eux et n’ont pas encore été désamorcés à ce stade ».
« Les démineurs de la province de Ninive ont fait appel à leurs confrères du ministère de la Défense, en raison de la fabrication complexe » des bombes, a déclaré, pour sa part, le général Tahseen Al Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes des forces de sécurité irakiennes, après avoir confirmé la découverte « de plusieurs engins explosifs de l’EI dans la mosquée al-Nouri ». Par précaution, le chantier a été suspendu jusqu’à ce que les engins explosifs soient neutralisés.