Le deuxième trimestre 2024 a enregistré un ralentissement de la croissance de l’économie nationale à 2,4% au lieu de 2,5% durant le même trimestre 2023, impacté notamment par le recul des activités du secteur agricole, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’une inflation maîtrisée et d’un besoin de financement de l’économie nationale représentant 1,1% du PIB. Les activités non agricoles ont enregistré une augmentation de 3,2% et celles du secteur agricole une baisse de 4,5%.
Dans le détail, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 5% au deuxième trimestre 2024, après avoir enregistré un accroissement de 1,2% le même trimestre de l’année précédente.
Ceci s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 4,5% au lieu d’une hausse de 1,5% et de la baisse de celle de la pêche de 14,7% au lieu d’une baisse de 4,5%.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une augmentation de 3,8% au lieu d’une baisse de 2,4 durant le deuxième trimestre de l’année précédente.
Ceci a été le résultat de l’amélioration des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 23,6% au lieu d’une baisse de 9,6%, du bâtiment et travaux publics de 3,6% au lieu d’une baisse de 2,4%, des industries de transformation de 2,9% au lieu d’une baisse de 1,6% et de la baisse de celle de l’électricité et eau de 6,3% au lieu d’une hausse de 0,8%.
Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 5% la même période de l’année précédente à 3,1% au deuxième trimestre de 2024. La valeur ajoutée du secteur non agricole a connu une augmentation de 3,2% durant le deuxième trimestre 2024 au lieu de 2,5% une année auparavant.
Aux prix courants, le PIB a connu une hausse de 3,6%, dégageant une hausse du niveau général des prix de 1,2% au lieu de 7,3% le deuxième trimestre de l’année précédente.